Je me suis rendue de peine et de misère à l'île de Catba, haut lieu de villégiature vietnamien où le karaoke, les néons fluos et les horribles maillots de bain, tous plus... spectaculaires les uns que les autres, sont rois!
Ici, les enfants rient en me lançant des hellos à répétition, des familles entières me dévisagent sans vergogne, les maîtres d'hôtel me méprisent dans un body language assez éloquent et des saoûlons aux dents pourries essaient de me frencher dans des cages d'escalier (sérieux, même en temps de guerre, j'aurais préféré me faire hara kiri!)... ça c'est quand ils ne m'offrent pas du vin de riz dans l'espoir que je partage leur chambre (eux au moins c'était sympatique et amusant!).
Il y a deux jours, je vous aurais dit que tous les vietnamiens de ce monde m'emmerdent... mais ça n'aurait pas rendu justice à quelques belles rencontres (dont celle d'un ministre de l'économie vietnamienne qui a partagé ma cabine de train et qui m'a organisé un transport en taxi gratos de la redoutable gare de train d'Hanoi à la station d'autobus! Quel bonheur!) et à mon séjour à Sapa. C'est que la route avait été longue, la communication déficiente et certains individus peu accueillants...
Réveillée à 5 heures du matin par un joyeux groupe de vietnamiens gueulards, j'avais passé une journée sous la pluie de Sapa, quelques heures dans un bus qui dévalait la chaussée trempée des magnifiques montagnes de la région, la nuit dans un train, la journée dans un bus qui m'a transférée dans un bateau qui m'a transférée dans un bus qui m'a dompée sur le bord de la rue principale de CatBa au milieu d'une foule de touristes vietnamiens sous une pluie battante et tous les fuckings hôtels étaient complets m'ont laisseé entendre toute une série de méprisants maîtres d'hôtels qui ne parlaient pas anglais!
J'ai finalement trouvé refuge dans un hotel 5 fois trop cher et moyennement crade , dans une chambre avec salle de bain... sur le balcon! J'y ai été accueillie par une gentille mémé souriante qui s'est transformée en vieille bitch tentant de me soutirer plus d'argent lorsque je lui ai annoncé mon départ le lendemain... c'est plate, je comprends pas le vietnamien et j'ai trouvé une chambre similaire pour 5 fois moins cher...IN your face granny!
J'ai ensuite retrouvé ma joie de vivre en découvrant le marché du village dans un racoin. J'adore ces hauts lieux de commerce toujours bondés et où l'on trouve toujours des choses étonnantes dont la magnifique section poissonnerie! Toutefois, le seul hic fut le spectacle d'un poulet fraîchement égorgé se faisant vider de son sang et le triste sort réservé aux hyppocampes de la région...
Je me suis également payé un guide en scooter pour visiter l'île et ses villages de pêcheurs, où j'ai partager mon repas avec un chat et deux chiens en observant un pêcheur, ses racoins hauts perchés d'où l'on a une vue magnifique sur la baie, les coquets bateaux qui s'y reposent et les nombreux rochers qui émergent de l'eau ici et là.
Mon guide m'a raconté qu'il a fait partie des boat people des années 80. Avec 93 personnes, à bord d'un minuscule bateau, il a fui le Vietnam et a rejoint Hong kong 60 jours plus tard. Il y a vécu 8 ans dans un genre de camping désuet avant d'être renvoyé au Vietnam... Il m'a également raconté la vie difficile et la pauvreté sur l'île avant l'avénement du tourisme il y a une quinzaine d'années. Enfin, il m'a confirmé que les vietnamiens aimaient bien les touristes étrangers. Je vais oser y croire et poursuivre dans la joie mes aventures vietnamiennes parfois frustrantes mais toujours mémorables!
Sur ce, je me dirige vers la plage!
Nancy xx
Ps: Méga Méprisa, tu as de la solide compétition en ce pays! Ça pourrait faire l'objet de ta prochaine BD: Mega Méprisa meets vietcong boy! À suivre...
Ici, les enfants rient en me lançant des hellos à répétition, des familles entières me dévisagent sans vergogne, les maîtres d'hôtel me méprisent dans un body language assez éloquent et des saoûlons aux dents pourries essaient de me frencher dans des cages d'escalier (sérieux, même en temps de guerre, j'aurais préféré me faire hara kiri!)... ça c'est quand ils ne m'offrent pas du vin de riz dans l'espoir que je partage leur chambre (eux au moins c'était sympatique et amusant!).
Il y a deux jours, je vous aurais dit que tous les vietnamiens de ce monde m'emmerdent... mais ça n'aurait pas rendu justice à quelques belles rencontres (dont celle d'un ministre de l'économie vietnamienne qui a partagé ma cabine de train et qui m'a organisé un transport en taxi gratos de la redoutable gare de train d'Hanoi à la station d'autobus! Quel bonheur!) et à mon séjour à Sapa. C'est que la route avait été longue, la communication déficiente et certains individus peu accueillants...
Réveillée à 5 heures du matin par un joyeux groupe de vietnamiens gueulards, j'avais passé une journée sous la pluie de Sapa, quelques heures dans un bus qui dévalait la chaussée trempée des magnifiques montagnes de la région, la nuit dans un train, la journée dans un bus qui m'a transférée dans un bateau qui m'a transférée dans un bus qui m'a dompée sur le bord de la rue principale de CatBa au milieu d'une foule de touristes vietnamiens sous une pluie battante et tous les fuckings hôtels étaient complets m'ont laisseé entendre toute une série de méprisants maîtres d'hôtels qui ne parlaient pas anglais!
J'ai finalement trouvé refuge dans un hotel 5 fois trop cher et moyennement crade , dans une chambre avec salle de bain... sur le balcon! J'y ai été accueillie par une gentille mémé souriante qui s'est transformée en vieille bitch tentant de me soutirer plus d'argent lorsque je lui ai annoncé mon départ le lendemain... c'est plate, je comprends pas le vietnamien et j'ai trouvé une chambre similaire pour 5 fois moins cher...IN your face granny!
J'ai ensuite retrouvé ma joie de vivre en découvrant le marché du village dans un racoin. J'adore ces hauts lieux de commerce toujours bondés et où l'on trouve toujours des choses étonnantes dont la magnifique section poissonnerie! Toutefois, le seul hic fut le spectacle d'un poulet fraîchement égorgé se faisant vider de son sang et le triste sort réservé aux hyppocampes de la région...
Je me suis également payé un guide en scooter pour visiter l'île et ses villages de pêcheurs, où j'ai partager mon repas avec un chat et deux chiens en observant un pêcheur, ses racoins hauts perchés d'où l'on a une vue magnifique sur la baie, les coquets bateaux qui s'y reposent et les nombreux rochers qui émergent de l'eau ici et là.
Mon guide m'a raconté qu'il a fait partie des boat people des années 80. Avec 93 personnes, à bord d'un minuscule bateau, il a fui le Vietnam et a rejoint Hong kong 60 jours plus tard. Il y a vécu 8 ans dans un genre de camping désuet avant d'être renvoyé au Vietnam... Il m'a également raconté la vie difficile et la pauvreté sur l'île avant l'avénement du tourisme il y a une quinzaine d'années. Enfin, il m'a confirmé que les vietnamiens aimaient bien les touristes étrangers. Je vais oser y croire et poursuivre dans la joie mes aventures vietnamiennes parfois frustrantes mais toujours mémorables!
Sur ce, je me dirige vers la plage!
Nancy xx
Ps: Méga Méprisa, tu as de la solide compétition en ce pays! Ça pourrait faire l'objet de ta prochaine BD: Mega Méprisa meets vietcong boy! À suivre...
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